dimanche 26 août 2007

The Moody Blues - Nights In White Satin (1967)

Encore un grand classique des sixties. Sortit en plein "summer of love", (40 ans déjà !), on ne compte plus le nombre de mariages, de bals ou de slows où ce morceau a été diffusé. "Nights In White Satin" clôt le second album des Moody Blues : "Days Of Future Passed". Nous sommes donc en 1967, et le groupe se sépare du label Decca Records après seulement un disque produit. Ce label est célèbre pour avoir notamment refusé de signer les Beatles, alors anonymes. Les anglais passent chez Deram Records qui leur proposent un contrat uniquement si le groupe accepte de reprendre en version rock, "La Symphonie du Nouveau Monde" d'Antonin Dvorak, composé en 1893. Les Moody Blues acceptent et parviennent à convaincre le boss Peter Knight de leur donner une chance en sortant d'abord un disque de leur cru. Le 14 décembre 1967 sort "Days Of Future Passed" et il sera un succès colossal pour la formation de Birmingham. (qui n'aura pas à faire cette longue reprise de Dvorak) Pour ceux qui l'ignorent, ce disque est un concept-album. En sept chansons qui se suivent, le groupe raconte la journée d'un homme ordinaire, de l'aube à la nuit. "Nights In White Satin" en est bien évidemment la dernière plage. Single (ou plutôt, 45 tours) vendu à plus d'un million d'exemplaires à l'époque, le groupe lie ici rock-progressif et rock symphonique. Ils sont accompagnés par le London Festival Orchestra. Mais le succès de cette chanson est surtout dû au mélotron, instrument ancestral ô combien utilisé dans les sixties. Ce sera d'ailleurs lui qui fera le son et la signature des Moody Blues. Il existe deux versions de cette chanson. La version courte, celle que tout le monde connait, et la version originale, présente sur le disque, qui dure plus longtemps et qui se termine par une longue envolée symphonique. (et qui est plus belle à mon humble avis) Composé par Justin Hayward le guitariste, à l'âge de 19 ans, on raconte qu'elle fût écrite en un quart d'heure de temps, après une déception amoureuse. Le titre quand à lui, fût inspiré après qu'un ami lui ait offert un drap de lit en satin. (drôle de cadeau me direz-vous). Malgré la très longue carrière des Moody Blues (qui sont toujours en activité), le grand public ne retiendra que ce classique intemporel...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah, un magnifique slow qui fait pleurer dans les chaumières - j'adore!
J'attends avec impatience que Pitou tombe dessus et, par amitié, je lui tape ici un commentaire qu'il n'aura qu'à copier/coller:

" Pfff! encore de la musique qui bouge, t'as pas plutôt un morceau qui déménage, genre Bon Jovi. D'avance, merci ma couille!"

Anonyme a dit…

Je suis surpris que quelqu'un se permette d'avoir un avis défavorable sur Pitou et sur ces critiques unanimement reconnues pour leur qualité.

--Un Ane Onyme--

Anonyme a dit…

Le seul avantage de cette musique, c'est qu'elle permet d'éviter à des vieux comme vous de se briser le col du femur...

Enfin, ça pourrait être pire... On pourrait avoir du Pink Floyd !

Sato a dit…

Avec des fautes pareilles, tu es bien un âne, cher Ane Onyme. :-)

Anonyme a dit…

hello la bande de comique il me semble que certain conteste le choix de sato n'oublier pas qu'on est Lundi et qu'il faut se remettre du week end un peu de douceur avant la tempéte(et surtout les vacances). Vas y sato déménage nous tout ça sort nous un bon Rock qui déménage.Tu sais ces vieux on besoin d'être réveillé pour ne pas s'endormir au boulot. Je te fais confiance a ciao.

Anonyme a dit…

Hé gamin! Quand mon col du fémur sera dans l'état d'avancement (sans jouer sur les mots, ou alors juste un petit peu) de ta panse à bière, je serai bon pour l'hospice et pas très loin d'avaler mon extrait de naissance. Quant à ta remarque sur Pink Floyd, je ne te félicite pas : tu seras privé de dessert.

Anonyme a dit…

"Tu sais ces vieux..." Hé, Maurice, tu ne vas pas t'y mettre aussi. La fréquentation de ton beau-frère de te vaut rien.