jeudi 23 août 2007

Metallica - Wherever I May Roam (1991)


Récemment titillé par mes amis Manu, Pascal, Pierre et Maurice au sujet du vagabondage, je leur dédie cette chanson du jour : "Wherever I May Roam", issu du cinquième album de Metallica, sortit en 1991. Car de vagabondage il est question ici. La chanson évoque la vie de routier que les américains se livrent années après années, au cours de leurs longues tournées mondiales. Comme le disait James Hetfield, le grand chanteur moustachu, "La tournée, c'était notre quotidien. Le groupe, notre famille. Les hotels, nos maisons. Les concerts, notre travail." Revenons quelques années en arrière. Nous sommes en 1991 et Metallica, groupe de Heavy-Metal adullé par des millions de fans à travers le monde, sort son disque le plus célèbre : l'album noir. Les Four Horsemens se lancent dans une tournée gigantesque baptisée "Wherever I May Roam Tour". En 5 ans, le groupe se produira partout. Parfois même sur des terres encore jamais foulée par un groupe de metal, comme l'Indonésie, le Mexique, la Thailande, Singapour, les Philippines, la Turquie, le Chili ou encore la Russie, sortant à peine de la guerre froide. La tournée sera ensuite rebaptisée "Nowhere Else To Rom Tour" ("Nulle part d'autre où tourner", il ne manquent pas d'humour) et s'achèvera officiellement chez nous, en Belgique ! Bien entendu, "Wherever I May Roam" sera toujours présent dans la set-list du show. Coté musique, le titre "Wherever I May Roam" ("Roam" signifie vagabonder, errer, trainer) est introduit par un sitar électrique suivit d'un lourd riff à la guitare. Le sitar sera d'ailleurs joué en live lors du concert symphonique donné par le groupe en 1999. Sur les bonus du DVD, on peut voir Kirk Hammett pester une fois de retour en coulisse car il a apparemment joué une fausse note. (ce que je n'entends pas, peut-être vous ?) Bref, pour achever cette petite chronique mes chers Manu, Pascal, Pierre et Maurice, sachez que la vidéo officielle de la chanson est un montage d'un documentaire sur l'épuisante tournée de Metallica. "And the earth becomes my throne. I adapt to the unknown. Under wandering stars I've grown." ("Et la terre devient mon trône. Je m'adapte à l'inconnu. Sous l'errance des étoiles, je mûris.") "Rover, wanderer, nomad, vagabond, call me what you will" ("Rodeur, errant, nomade, vagabond, appelles-moi comme il te plaira.") "Anywhere may I roam, where I lay my head is home." ("Où que ce soit où je puisse trainer, la où je serai, ma tête sera ma demeure.") C'est du bon rock les mecs, alors poussez votre volume dans le rouge !!


5 commentaires:

Unknown a dit…

Je regrette vraiment de n'avoir jamais vu Jason en concert... Y a pas dire, c'était autre chose...

Anonyme a dit…

Hello sato
Bien joué sato et bien choisi.
Enfin du bon rock qui déménage.
Et qu'elle chanson même si je ne suis pas un grand fan de métallica ca fait plaisir a entendre du bon Rock.
Bon comme dit manu ciao Vagaboundo.
Ciao Maurice

Anonyme a dit…

Du Metallica... on se fait plaisir, M. Canicatti!

Anonyme a dit…

Ceci dit, c'est pas mal, c'est vrai... faut seulement supporter le look "chauffeur poid lourd international avec des vraies moustaches dessus" de tes vagabonds préférés.

Sato a dit…

Manu a dit : "Du Metallica... on se fait plaisir, M. Canicatti!"

Et oui, autant lier l'utile à l'agréable comme on dit. C'est vrai que leurs look laissait à désirer. (et dire que j'étais même fan de leur tenues vestimentaires à l'époque...)

J'ai eu une pensée pour toi en publiant les Moody Blues. Je sais que tu apprécies particulièrement cette chanson.