Lors d'un beau jour en cette année de grâce 2002, je décide d'aller me ballader dans les rayons de la fnac de Bruxelles, histoire d'écouter les dernières nouveautés. Arrivé au niveau des disques en écoute, mon oeil cible aussitôt une pochette intriguante. Du rouge, du noir, un design très sobre... Qu'est-ce donc que cela ? Je décroche le casque et le pose sur mes portugaises ensablées. Le disque déverse la musique... Une guitare en delay, suivie d'un vombrissement de basse bien planant pour finir avec une voix traînante et terriblement froide. Premier morceau de ce premier album, j'ai été conquis d'entrée de jeu. Parlons un peu du groupe. Interpol, c'est une formation New-Yorkaise de East-Village. Ils jouent ce qu'on appelle de la "cold-wave". (la vague froide) La musique jouée est très âpre, nous sommes rapidement envahit par une atmosphère glaciale, voire funèbre. Le groupe ressucite un style que l'on croyait enterré avec Joy Division ou encore le The Cure du début des eighties. L'ensemble n'en reste pas moins très mélodique et la voix de Paul Banks, exceptionelle. Je ne suis pourtant pas grand amateur de voix caverneuse et grave (ormis Dave Gahan, le chanteur de Depeche Mode) mais force est de constater que celle-ci m'a séduit. Ce n'est ni dansant, ni vraiment rock. C'est un peu une sorte de musique mentale qui agit comme un sucre lent. Pour les avoir entre-aperçu à Werchter entre deux bières, je peux dire que cela déménage sur scène. Ouvrez grandes vos oreilles et mettez votre écharpe, vous avez en face de vous un morceau extraordinaire.
lundi 23 juillet 2007
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