Bien que la plupart des humains connaissent Yes via leur tube pop "Owner Of A Lonely Heart", sortit en 1983, la formation anglaise est surtout célèbre pour être un pillier fondamental du rock progressif. Remontons en 1971. Après avoir sortit deux albums dans l'indifférence générale, Yes abbat sa dernière carte en sortant son troisième effort discographique, "The Yes Album". Ce disque marque un changement dans la musique du groupe. En effet, c'est avec cette galette que Stewe Howe, jeune guitariste prodige, vient s'incruster dans la formation, pousse Peter Banks vers la sortie et donne un sérieux coup de barre au navire. (Si vous avez l'occasion, écoutez "Clap", la deuxième piste, c'est simplement un solo de Steve Howe et franchement, c'est à tomber par terre) La musique devient plus complexe, plus recherchée, plus compliquée et plus longue. Dorénavant, Yes jouera du progressif ! "I've Seen All Good People" est le premier 45 tours issu de cet album, c'est également l'une des chansons les plus connues mais aussi l'une des plus accessible. Car pour écouter du Yes, il faut s'accrocher à ses espadrilles ! Il faut déjà avoir une oreille bien entrainée pour se lancer dans ce genre d'aventure. Démarrant sur un superbe chant en choeur à capella avant de lier guitare acoustique, flute et orgue, "I've Seen All Good People" est un monologue qui compare la vie à un jeu d'échecs. D'après les membres du groupe, c'est également une oeuvre contre la guerre au Vietnam, qui faisait rage à l'époque. Plus récemment, cette chanson fût reprise dans le film de Tim Burton, "Big Fish", sortit en 2003. Le petit détail superflu pour finir : votre oeil acéré aura sans doute remarqué qu'un des membres du groupe à un pied plâtré sur la pochette du disque. Il s'agit du claviériste, Tony Kaye, qui s'était planté en voiture quelques jours avant la session photo.
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