vendredi 31 août 2007

The Police - Roxanne (1978)


"Roxanne" est le premier titre de Police et également le fil conducteur vers leur succès. Il est amusant de savoir que Police ne parvenait pas à démarrer au moment où a étée écrite cette chanson. Le groupe se produisait à gauche et à droite, mais n'attirait pas les foules avec leur musique. Miles Copland, le frère du batteur Stewart Copland, était également dans le circuit musical. Un jour, Stewart demanda à son frère d'assister à une répétition, histoire de donner son avis. Après avoir écouté tout le set du groupe, Miles déclara que rien n'était intéressant pour le grand public. Stewart demanda alors à Sting de jouer sa dernière composition en date, "Roxanne". Sting refusa : "Si il n'a pas aimé les autres, je ne vois pas pourquoi il aimera celle-ci." Sur l'insistance de ses collègues, il céda. Et comme dans toutes les belles histoires, c'est après cette ultime écoute que Miles claqua dans ses mains en leur disant : "Putain les gars ! Vous tenez un tube ! Je vous signe !". "Roxanne" raconte l'histoire d'un homme amoureux d'une prostituée. ("Roxanne, you don't have to put on the red light. Those days are over. You don't have to sell your body to the night. Roxanne, you don't have to wear that dress tonight.") ("Roxanne, tu n'as pas à allumer ces lumières rouges. Ces jours sont révolus. Tu n'es pas obligée de vendre ton corps à la nuit. Roxanne, tu n'es pas obligée de porter cette robe ce soir.") Le titre de la chanson fût inspiré par un poster de Cyrano de Bergerac affiché dans l'hotel Parisien où le groupe séjournait. Si vous avez l'oreille attentive, vous aurez surement remarqué le son bizarre au tout début de la chanson. (qui est suivit par un petit rire). Le rire que l'on entend est celui de Sting. Ce petit passage n'était pas vraiment prévu au départ. Lors de l'enregistrement de la voix, Sting revenait d'une nuit blanche et était complètement claqué. Avant de faire sa prise, il voulu s'asseoir sur le piano situé derrière lui, histoire d'être plus à l'aise pour chanter. Le couvercle des touches étant ouvert, notre ami anglais a involontairement joué une note avec son postérieur ! Le groupe trouvant cette incident comique, a décidé de le laisser sur le mixage final.

jeudi 30 août 2007

Travis - Selfish Jean (2007)

Mon groupe ecossais préféré est de retour en cette année 2007 pour leur 5ème album, "The Boy With No Name". Comme à l'accoutumée, Travis ne me décoit pas, que du contraire, au fil de leur carrière que je suis avec avidité, ils se calent dans leurs fauteuils au panthéon de mes artistes favoris. Vous l'aurez compris, j'adore ce groupe. (ainsi que ma compagne cosmique Flo, d'ailleurs) Deuxième single issu de ce disque, "Selfish Jean" respire la bonne humeur et l'énergie positive. A l'écoute de l'intro, je suis sur que vous vous direz : "Mais, mais, mais ! ... je connais ca ! Il n'aurait pas piqué le pattern de batterie à Iggy Pop, par hasard ?" Je savais qu'on ne pouvait pas vous berner. En effet, l'intro de batterie au début du boquet n'est autre qu'un sample du morceau "Lust For Life" d'Iggy Pop, sortit en 1977. (que l'on peut également entendre sur le film "Trainspotting" avec Ewan McGregor, sortit en 1996) Fran Healy, le chanteur, a écrit et enregistré ce morceau dans son appartement New-Yorkais. Il a simplement pris un sample de cette mesure et l'a laissée tourner en boucle. Les critiques se sont évidemment amusées à pointer le groupe du doigt en ajoutant que le morceau "Selfish Jean" a également piqué l'énergie de "Lust For Life". Ils semblent oublier que monsieur Pop a fait de même avec son morceau en piquant le rythme aux Supremes et leur morceau "You Can't Hurry Love", sortit en 1966. Ecoutez bien cette chanson, vous verrez qu'elle également basée sur la même rythmique. "Selfish Jean" fait référence au bouquin "The Selfish Gene" ("Le gène égoïste", en français), sortit en 1976 par Richard Dawkins. Ce livre fît scandale car il évoque une théorie de sélection naturelle des gènes ADN chez l'être humain, pour perfectionner son espèce. Vous êtes déprimé ? La journée a étée longue et pénible ? Madame ne vous laisse pas en paix avec votre chope ? Ecoutez "Selfish Jean" et croyez-moi, vous aller faire le plein d'electrons positifs ! Ah oui ! J'allais oublier : le clip est extraordinaire. Pas pour ses effets spéciaux, mais juste pour son originalité. Je vous laisse la surprise...


mercredi 29 août 2007

Midnight Oil - Beds Are Burning (1987)


"Beds Are Burning" fait partie des 500 chansons du Rock and Roll Hall Of Fame. C'est une chanson qui dénonce la situation critique des aborigènes d'Australie, chassés de leurs terres par la civilisation grandissante. Les Aborigènes sont les descendants des premiers hommes venus s'installer sur le continent australien, il y a plus de 40.000 ans. Fort de leur million d'habitants avant l'arrivée des premiers colons britanniques en 1788, ils furent décimés, chassés et enfermés dans des réserves. (exactement comme leurs cousins d'amérique du nord) Ils représentent 2% de la population australienne aujourd'hui. Peter Garrett, le grand chanteur surnommé "le géant vert" (ow ! ow ! ow !*) pour sa taille et ses engagements pour l'environnement, déclare avoir été inspiré par le bruit émit par les tracteurs et les machines dévastant les forets pour écrire la rythmique de "Beds Are Burning". C'est après avoir fait une partie de leur tournée précédente en compagnie d'un groupe issu de la communauté des Papunya, que le groupe prends conscience de la médiocre qualité de vie de leurs voisins. Garrett, déjà présent sur les listes électorales en 1984 et fervant activiste du désarmement nucléaire, n'en demandait pas tant pour à nouveau lier politique et musique. Le reste de l'album "Diesel And Dust" est également un long plaidoyer pour l'écologie et la défense des aborigènes. Il est considéré comme l'un des meilleurs disques Australien jamais sortit. "Beds Are Burning" sera l'unique succès international de la formation. Elle se dissout en décembre 2002 pour laisser à Peter Garrett le soin de suivre une carrière politique. Un grand classique des eighties !

(* pour ceux qui s'en rappellent, Géant Vert est la mascotte d'une compagnie agro-alimentaire. Il faisait "Ow ! Ow ! Ow !" dans la pub des petits pois à la télé... bon, d'accord, je sors...)

mardi 28 août 2007

Pearl Jam - Even Flow (1991)


Fils des seventies, souvenez-vous. Nous sommes en 1991, et la plupart des poilus de ma génération faisaient leur premiers pas dans les cours d'école secondaire à cette époque. Souvenez-vous mes frères, le grunge déferlait sur le pays, ammenant dans ses baggages les chemises à carreaux, les cheveux longs, les "Doc Martins" et un rock rageur et criard. On écoutait du Nirvana, du Soundgarden, du Alice In Chains et bien évidemment, du Pearl Jam. Les groupes de hard des années 80 avec leurs paillettes, leurs permanantes, leurs pantalons en cuir "moule-bite" disparaissent d'un revers de la main. C'est l'époque où Seattle devenait le centre du monde. On débutait nos vies d'adolescents, nos vies de rockeurs, on était les rois du monde... Excusez-moi, j'écrase une petite larme, l'émotion... 15 ans plus tard, une seule parmis ces regrettées formations a survécu à l'érosion du temps. Kurt Cobain et Layne Staley sont morts, et Chris Cornell splitte son groupe. Reste donc Pearl Jam, dernier symbole vivant de cette mouvance que fût le "grunge". Pour votre culture, le terme "grunge" a été inventé par un journaliste américain qui désignait ainsi la musique de Seattle. En anglais, "grunge" signifie les mycoses entre les doigts de pied. Et oui, c'est très frais... Et tant que nous sommes dans les significations de noms, savez-vous d'ou vient le nom Pearl Jam ? Pearl était le nom de la grand-mère d'Eddie Vedder, le chanteur. Celui-ci a raconté à la presse que sa mère-grand était mariée avec un amérindien qui possédait des plantes hallucinogènes en tout genre. Avec ces plantes, elle faisait des confitures très appréciées par le groupe. Pearl Jam : la confiture de Pearl. Le morceau proposé aujourd'hui est l'un des plus anciens et des plus joués par le groupe. "Even Flow" est le second single issu du premier disque, "Ten". Il représente parfaitement la puissance dégagée par Pearl Jam, aussi bien en studio que sur scène. C'est un rock énergique, un peu funky et terriblement cool. (a mon humble avis, bien sur). La vidéo est un montage live enregistré en janvier 1992 au Moore Theatre de Seattle. La chanson devait au départ être réellement filmé "live", mais pour des raisons de luminosité, elle sera remplacée par la bande studio avec un montage vidéo. On peut voir Eddie, furieux, s'adresser au réalisateur Josh Taft, présent au fond de la salle, pour qu'il éteigne ses spots. "Josh ! Turn those lights out, it's a fucking rock concert !" Yeah !!

lundi 27 août 2007

The Thrills - Santa Cruz (You're Not That Far) (2003)


Ma douce compagne cosmique Flo, toujours à l'affût du moindre petit groupe qui pourrait s'attirer mes faveurs, me propose un soir d'été d'aller voir les irlandais The Thrills au Botanique, à Bruxelles. Un peu à contre coeur, car je suis un grognon de competition, j'accepte son offre et monte à la capitale Belge. Une fois de plus, elle a eu le nez fin. Les Thrills, alors méconnu cette année là, nous livrent une prestation des plus sympathiques. "The Thrills", qui signifie "Les Fées" ou encore "Les Enchanteurs", c'est quatre jeunes dublinois qui nous proposent un rock sucré et doux, à la croisée entre Neil Young, les Byrds et les Beachs Boys. Ce ne sont pas des chansons extraordinaires ou révolutionnaires, non, non. Ce sont juste des boquets pop tout mimi qui passent bien lorsqu'on savoure le peu de soleil qui nous reste en fin de journée, alongés dans l'herbe fraîche, à siroter un petit vin rouge sur sa couverture à carreaux. Cela ne sonne pas américain et encore moins anglais. Cela sonne folk-rock-irlandais, où nos potes sont numéro un dès leur première sortie ! La réputation des Thrills ne tardera pas à arriver chez son grand frère dinosaure, j'ai nommé U2, pour que celui-ci les prennent sous sa grosse patte. Les heureux veinards feront la première partie de Bono et compagnie lors leur tournée "Vertigo Tour", en 2006. Et vous savez quoi ? The Thrills dans un stade, c'est naze. Cela s'écoute en intimité, entre amis ou entre amoureux.

dimanche 26 août 2007

The Moody Blues - Nights In White Satin (1967)

Encore un grand classique des sixties. Sortit en plein "summer of love", (40 ans déjà !), on ne compte plus le nombre de mariages, de bals ou de slows où ce morceau a été diffusé. "Nights In White Satin" clôt le second album des Moody Blues : "Days Of Future Passed". Nous sommes donc en 1967, et le groupe se sépare du label Decca Records après seulement un disque produit. Ce label est célèbre pour avoir notamment refusé de signer les Beatles, alors anonymes. Les anglais passent chez Deram Records qui leur proposent un contrat uniquement si le groupe accepte de reprendre en version rock, "La Symphonie du Nouveau Monde" d'Antonin Dvorak, composé en 1893. Les Moody Blues acceptent et parviennent à convaincre le boss Peter Knight de leur donner une chance en sortant d'abord un disque de leur cru. Le 14 décembre 1967 sort "Days Of Future Passed" et il sera un succès colossal pour la formation de Birmingham. (qui n'aura pas à faire cette longue reprise de Dvorak) Pour ceux qui l'ignorent, ce disque est un concept-album. En sept chansons qui se suivent, le groupe raconte la journée d'un homme ordinaire, de l'aube à la nuit. "Nights In White Satin" en est bien évidemment la dernière plage. Single (ou plutôt, 45 tours) vendu à plus d'un million d'exemplaires à l'époque, le groupe lie ici rock-progressif et rock symphonique. Ils sont accompagnés par le London Festival Orchestra. Mais le succès de cette chanson est surtout dû au mélotron, instrument ancestral ô combien utilisé dans les sixties. Ce sera d'ailleurs lui qui fera le son et la signature des Moody Blues. Il existe deux versions de cette chanson. La version courte, celle que tout le monde connait, et la version originale, présente sur le disque, qui dure plus longtemps et qui se termine par une longue envolée symphonique. (et qui est plus belle à mon humble avis) Composé par Justin Hayward le guitariste, à l'âge de 19 ans, on raconte qu'elle fût écrite en un quart d'heure de temps, après une déception amoureuse. Le titre quand à lui, fût inspiré après qu'un ami lui ait offert un drap de lit en satin. (drôle de cadeau me direz-vous). Malgré la très longue carrière des Moody Blues (qui sont toujours en activité), le grand public ne retiendra que ce classique intemporel...

samedi 25 août 2007

Ride - Vapour Trail (1990)

Ride est un jeune groupe formé à Oxford en 1988. Leur premier album "Nowhere", avec sa superbe pochette, est le fer de lance du "shoegazing". Le "shoegazing" est un terme inventé par le magazine NME (News Musical Express) à l'aube des nineties. En français, on pourrait traduire par : "Joue en regardant tes pieds." C'est à peu près cela. Cela décrit la tendance qu'avaient les guitaristes à rester concentrés sur leurs guitares, plutôt que de faire un show au public. Seule la musique est importante. Certains musiciens allaient même jusqu'a tourner le dos aux gens. La musique de Ride est un mur de guitares, saturées aux divers effets (surtout au fuzz, au delay et à la distortion), avec une voix légèrement en retrait. Après avoir sortit deux singles, la formation devient le petit chouchou de la presse anglaise, avant d'être nommée "Espoir de l'année 1991". "Vapour Trail", l'un des deux classiques de ce disque, est très aérienne, le chant semble planer au dessus de tout le monde, la section rythmique stoppe et repart à des moments bien placés, et les guitares sont bien évidemment très noizy. Avec "Dreams Burn Down", que je n'ai malheureusement pas trouvé sur la toile, elle est rapidement devenue une des préférées des fans. Le groupe est mené par deux hommes : Mark Gardener et Andy Bell, aujourd'hui bassiste du groupe Oasis. Ride n'a malheureusement jamais connu de grands succès en dehors de son île. Pourtant, pour les amateurs du genre, ce groupe est devenu culte dans tous les temples des shoegazers. Disparus en 1995, je ne regrette qu'une chose, ne pas les avoir connu au moment de leur gloire...


PS : Merci à mon ami Mike de m'avoir éclairé sur ce chouette groupe ;)

vendredi 24 août 2007

The Clash - London Calling (1979)


"London Calling" est et restera sans doute le titre le plus connu des Clash. Paru sur leur troisième album du même nom, "London Calling" lie plusieurs styles. On y retrouve du rock, mais aussi du punk et même un peu de ska. C'est une chanson très engagée politiquement, aux multiples clins d'oeil et parfois même provocante. Le titre "London Calling" fait référence aux messages radios lancés par la BBC lors de la seconde guerre mondiale. ("This is London calling..."). Les paroles "A nuclear error, but I have no fear", sont inspirées de la tragédie de Three Mile Island. Three Mile Island est une petite île américaine. Le 28 mars 1979 s'est produit un terrible accident nucléaire, il a été classé niveau 5 à l'échelle internationale des évenements nucléaires. (le plus haut étant 7) "All that phoney Beatlemania has bitten the dust". "Cette Beatlemania ringarde qui a mordu la poussière" démontre clairement les idées punk du groupe : on détruit les symboles du passé. Le punk est pourtant sur la pente descendante à cette période. Enfin, les paroles "The ice age is coming" ("La période glacière arrive") est une critique envers la politique Britannique de l'époque et en particulier Margaret Thatcher et son partit conservateur. La pochette représente Paul Simonon, le bassiste, pulvérisant sa basse sur la scène du Palladium de New-York, en 1979. D'après l'interessé, c'est l'unique fois où il cassa son instrument. Pour la petite histoire, cette basse est exposée au musée Rock & Roll Hall Of Fame de Cleveland, aux Etats-Unis. Cette photo est d'ailleurs considérée par de nombreux observateurs, comme le cliché le plus rock de tous les temps. La photographe en question, Pennie Smith, ne l'a jamais aimée, la trouvant mal cadrée et floue. Elle ne pouvait faire autrement car au moment des faits, elle reculait pour éviter de se prendre la basse de Paul dans la tronche. La police de caractères est quand à elle, un hommage évident au premier simple sortit par Elvis en 1954. (C'est la même police et la même disposition) Vous l'aurez compris, "London Calling" est un grand classique du rock.

jeudi 23 août 2007

Metallica - Wherever I May Roam (1991)


Récemment titillé par mes amis Manu, Pascal, Pierre et Maurice au sujet du vagabondage, je leur dédie cette chanson du jour : "Wherever I May Roam", issu du cinquième album de Metallica, sortit en 1991. Car de vagabondage il est question ici. La chanson évoque la vie de routier que les américains se livrent années après années, au cours de leurs longues tournées mondiales. Comme le disait James Hetfield, le grand chanteur moustachu, "La tournée, c'était notre quotidien. Le groupe, notre famille. Les hotels, nos maisons. Les concerts, notre travail." Revenons quelques années en arrière. Nous sommes en 1991 et Metallica, groupe de Heavy-Metal adullé par des millions de fans à travers le monde, sort son disque le plus célèbre : l'album noir. Les Four Horsemens se lancent dans une tournée gigantesque baptisée "Wherever I May Roam Tour". En 5 ans, le groupe se produira partout. Parfois même sur des terres encore jamais foulée par un groupe de metal, comme l'Indonésie, le Mexique, la Thailande, Singapour, les Philippines, la Turquie, le Chili ou encore la Russie, sortant à peine de la guerre froide. La tournée sera ensuite rebaptisée "Nowhere Else To Rom Tour" ("Nulle part d'autre où tourner", il ne manquent pas d'humour) et s'achèvera officiellement chez nous, en Belgique ! Bien entendu, "Wherever I May Roam" sera toujours présent dans la set-list du show. Coté musique, le titre "Wherever I May Roam" ("Roam" signifie vagabonder, errer, trainer) est introduit par un sitar électrique suivit d'un lourd riff à la guitare. Le sitar sera d'ailleurs joué en live lors du concert symphonique donné par le groupe en 1999. Sur les bonus du DVD, on peut voir Kirk Hammett pester une fois de retour en coulisse car il a apparemment joué une fausse note. (ce que je n'entends pas, peut-être vous ?) Bref, pour achever cette petite chronique mes chers Manu, Pascal, Pierre et Maurice, sachez que la vidéo officielle de la chanson est un montage d'un documentaire sur l'épuisante tournée de Metallica. "And the earth becomes my throne. I adapt to the unknown. Under wandering stars I've grown." ("Et la terre devient mon trône. Je m'adapte à l'inconnu. Sous l'errance des étoiles, je mûris.") "Rover, wanderer, nomad, vagabond, call me what you will" ("Rodeur, errant, nomade, vagabond, appelles-moi comme il te plaira.") "Anywhere may I roam, where I lay my head is home." ("Où que ce soit où je puisse trainer, la où je serai, ma tête sera ma demeure.") C'est du bon rock les mecs, alors poussez votre volume dans le rouge !!


mercredi 22 août 2007

Van Halen - Runnin' With The Devil (1978)


"Runnin' With The Devil" est le premier morceau du premier album de Van Halen, surnommé "Van Halen I" par les fans. Van Halen, c'est deux frères hollandais de Nijmegen : Edward, surnommé "Eddie" et Alex. La famille Van Halen quitte l'Europe pour la Californie au début des sixties. D'abord nommé "Mammoth", le groupe loue son matériel de sonorisation à un entrepreneur local, un certain David Lee Roth. Lassés de payer ce bonhomme, ils décident tout simplement de le recruter comme chanteur en 1974. Comme "Mammoth" était déjà pris, Roth décide de donner le nom des frères bataves à la formation, jugeant ce nom "puissant" et "accrocheur". Van Halen est né. C'est en 1976 que le bassiste du groupe Kiss, Gene Simmons, les repères et finance leur premier enregistrement sur cassette. Parmis les titres enregistrés, on y retrouve "Runnin' With The Devil". Débutant sur des klaxons de voitures (on raconte que ce sont les propres voitures du groupe), la chanson est marquée par les hurlements de David et les prouesses d'Eddie à la guitare. (il va devenir un des meilleurs guitaristes soliste de l'histoire, soit dit en passant) Sortit en 45 tours en mai 1978, on retrouvait en face B l'instrumental "Eruption", qui figure également sur le premier album. J'ai également mis ce morceau écoute car il démontre la toute puissance de Van Halen et le génie de son guitariste, rarement égalé depuis. Inspiré d'un groupe de funk des années 60, les "Ohio Brothers", "Runnin' With The Devil" aura un succès honorable. (52ème position des charts britanniques et 84eme position aux Etats-Unis) Mais qu'importe, c'est l'étincelle qui mettra le feu aux poudres. Van Halen se présente au monde avec ce boquet et vendra par la suite, pas loin de 80 millions d'albums... Si la musique est restée du bon hard-rock qui donne envie de se laisser aller à un petit "headbang", le look en revanche peut faire sourire. Je vous laisse (re)découvrir... Petit potin avant de finir : aujourd'hui, le groupe compte trois Van Halen dans ses rangs : Alex, Eddie et ... le fils d'Eddie, Wolfgang, qui tient la basse. Il est amusant de savoir que Wolfgang est âgé de 16 ans. Autrement dit, il n'était même pas né au moment de la sortie de "Runnin' With The Devil". Moi aussi je veux bien jouer avec tonton et papa...




Regardez Eruption ici (montage photo d'Eddie lors de son superbe solo de guitare)

mardi 21 août 2007

The Connells - '74 - '75 (1993)


The Connells est un groupe américain de la Caroline du Nord. Formé en 1985 par les deux frères Connells, la formation sort ses albums tranquillement dans les années 80, avec un succès tout aussi sympthique qu'honorable. Le cinquième disque, "Ring", sort au printemps 1993 et il n'y a aucune raison pour que cet opus quitte le fleuve tranquille et anonyme dans lequel le groupe se laisse flotter... Et pourtant, "Ring" possède dans sa set-list un titre qui va exploser les charts en Europe, et ce, de façon inattendue : "'74-'75". Grâce à ce succès éphemère, les américains vont pouvoir élargir leur public et défendre leurs anciens titres. Le chanteur du groupe Travis, Fran Healy, (groupe présenté ici sur ce blog) avouera avoir été largement inspiré par ce morceau pour composer les siens. La vidéo de "74-75" passera en boucle sur Mtv en cette merveilleuse année 1993. Son concept est plutôt original car il rend tout simplement hommage à une classe de lycée New-Yorkais de l'année scolaire 1974-1975, bien entendu. Au delà du fait qu'on peut franchement se fendre la gueule en voyant ce que certains sont devenus (ou étaient à l'époque, c'est au choix), je trouve que l'on ressent une profonde mélancolie à voir ces hommes et ces femmes dans leurs vie d'adultes. Certains semblent l'assumer, et d'autres semblent mal vivre le temps qui passe. Le coté folk-acoustique renforce d'autant plus ce sentiment. Pour moi, c'est l'une des plus belles chansons des années 90.

lundi 20 août 2007

The Chieftains - Mo Ghile Mear (Our Hero) (1995)


Aujourd'hui, je tiens à vous présenter quelque chose d'un peu différent, mais qui en vaut la peine. Ce n'est pas du rock, ni de la new-wave, ni de la folk et encore moins du métal, c'est de musique tradionnelle irlandaise que je vais parler. Et pour notre voyage sur l'île du trèfle et de la Guinness, quoi de mieux que le plus ancien et le meilleur groupe pour nous accompagner : The Chieftains. Formé en 1962, le groupe s'est toujours voué à la musique de leur pays, qu'elle soit chantée ou instrumentale. Toujours en activité, leur discographie dépasse aisément les 25 albums parus. On y retrouve bien évidemment tous les instruments tradionnels comme la cornemuse irlandaise, la harpe, le fiddle (un violon irlandais), le bodhran (une sorte de tambourin), la flûte, l'accordéon ou encore la tin whistle (une flûte traversière irlandaise). Très populaire dans tous les comtés, les Chieftains le sont également parmis les musiciens célèbres. Leur nombre de collaborations est immense : Sinead O'Connor, Roger Waters, Sting, Mick Jagger, Tom Jones, Van Morrison, U2 et j'en passe... Vainqueur de six Grammy Awards, ils sont le premier groupe occidental à jouer sur la muraille de Chine ou bien devant le Pape Jean-Paul II à Dublin. Le nom du groupe, qui signifie "Chef de Bande", est inspiré d'un roman irlandais, "Death Of A Chieftain", paru à la création du groupe. Sur cet album, "The Long Black Veil", sortit en 1995, la quasi totalité des chansons sont des collaborations avec des artistes de renom. Ce disque est d'ailleurs l'un des plus vendus de leur longue carrière. J'ai choisi la plage d'ouverture, celle où Sting est venu déposer sa voix. La particularité de cette composition est qu'elle est chantée en partie en Gaëlique. J'aime beaucoup cette chanson car elle me rappelle le merveilleux voyage que j'ai réalisé la-bas. Si vous aimez ce genre d'ambiance, faites-moi signe, j'ai ramené quelques petites perles dans ma valise...

ps : il n'y a pas de vidéo officielle. Ceci est simplement un montage d'un fan.

dimanche 19 août 2007

The Who - My Generation (1965)


Ecrite par le guitariste Pete Townshend, "My Generation" est devenu en 40 ans, un vrai classique du rock, si pas de la musique contemporaine. Chanson phare des Who, "My Generation" est enregistré en octobre 1965 à Londres. Pete est alors agé de 20 ans et s'inquiète pour son avenir. Il en résulte des paroles qui vont rester dans analles de l'histoire : "I hope I die before I get old". "J'espère mourir avant de vieillir". Nous sommes en plein sixties, et ce genre de compo qui pointe le bout de sa guitare en choque plus d'un. Le morceau sera d'ailleurs un énorme succès puisqu'il s'installera en deuxième position des charts britannique. C'est l'un des premiers morceaux de rock à mettre la guitare basse en avant plan. John Entwistle, bassiste hors pair, nous joue un solo bien endiablé après le deuxième couplet. (et en live, c'est encore plus impressionant) Il est amusant de savoir que John brisa pas moins de 3 jeux de cordes de basses lors de l'enregistrement. Autre aspect étonnant, Roger Daltrey, le chanteur-musclor, begaye volontairement lors du couplet. D'après ce que j'ai pu lire, Roger voulait évoquer une drogue qui faisait begayer après consomation. Autant dire que ce morceau à eu un impact considérable sur un tas de musiciens. Des bassistes décident de mettre des solos, le son dur et violent de la batterie de Keith Moon inspirera plus d'un batteur et enfin, beaucoups de jeunes de cette génération se reconnaissent dans les paroles de Townshend. Bien entendu, le nombre de reprises de "My Generation" se compte par brouettes entières... (Oasis, Green Day ou encore Iron Maiden, pour ne citer qu'eux...)

Regardez My Generation ici (en live a Monterey. On y voit le groupe pulvériser leurs instruments à la fin du set)

Regardez My Generation ici (repris par Oasis)

Regardez My Generation ici (repris par Green Day)
Regardez un solo de John Entwistle à la basse ici (ou l'art de faire pâlir de jalousie les jeunes apprentis)

samedi 18 août 2007

Blondie - Atomic (1979)


"Atomic" est le troisième single de l'album "Eat To The Beat" sortit en 1979. Blondie est un groupe new-yorkais formé en 1974 autour de la belle Debbie Harry, de son vrai nom Déborah. L'âge d'or de Blondie se situe entre 1976 et 1980. "Atomic" est un de leur dernier grand succès avant de traverser les eighties de façon assez chaotique. Nous sommes donc en 1979 et Blondie est un peu sur la pente descendante de la gloire. L'année précédente, ils sortaient leur disque le plus célèbre, "Parallel Lines" qui fût notamment récompensé d'un Grammy Award. "Eat To The Beat" se défendra bien, mais sans pour autant surpasser son prédecesseur. La pression médiatique constante sur les frêles épaules de Debbie, les tensions au sein de la formation et l'attente du public auront raison de Blondie, qui splitte en 1982. Mélangeant un peu de disco, un peu de punk et un peu de new-wave, "Atomic", a souvent été remixé par divers DJ à travers la planète. Pour ceux qui s'en souviennent, "Atomic" a également été choisi et remixé pour la compagne de Coca-Cola lors de la coupe du monde de football en France, en 1998. (Un bien triste souvenir de mémoire de footballeur, mais ne nous écartons pas du sujet...) Cela a d'ailleurs permis à Blondie de revenir en mémoire de certain(e)s et de se faire découvrir par d'autres. Et puis comment ne pas parler de la basse ! Omniprésente tout le long du morceau, elle donne le ton ainsi qu'un joli mini-solo en millieu de parcours. Coté guitare, certains estiment que les riffs mélodiques fûrent piqués à la chanson "Girl, You'll Be A Woman Soon", de Neil Diamond. C'est vrai que si on écoute attentivement, c'est assez frappant. Si ce boquet est devenu culte, la vidéo a quand à elle, très mal vieilli... Je ne sais pas vous, mais le bassiste avec sa chemise jaune canari et son énorme noeud papillon noir, c'est terrible !! Sans compter les figurants kitsh-futuristes à tomber par terre. Mais rendons à César ce qui appartient à César : "Atomic" est une bombe, c'est le cas de le dire !


Regardez Atomic ici

vendredi 17 août 2007

Blur - The Universal (1995)


"The Universal" est le second single issu du quatrième album de Blur, "The Great Escape", sortit en 1995. La chanson est un hommage au réalisateur Stanley Kubrick. La pochette du single représente une semi terre éblouie par un grand rayon de soleil, ce qui fait évidemment allusion à "2001 : L'Odyssée De l'Espace", sortit en 1968. (on le voit au début du clip) La vidéo quand à elle, est un clin d'oeil à "Orange Mecanique", réalisé par le même Stanley Kubrick en 1971. Damon Albarn, le chanteur du groupe, représente le héro Alex Delarge, délinquant passionné par la musique, le sexe et la violence. Les autres membres du groupe représentent les "Droogs", les sbires d'Alex. Bien que le film baigne dans une violence constante, la chanson de Blur est au contraire planante, avec son violon en fond sonore. Nous sommes donc en 1995, et on peut dire que cette année là fût assez électrique pour les anglais. C'est en effet à cette période que le groupe est en guerre ouverte avec leurs confrères d'Oasis. (oui, encore eux) Tout commence lorsque Damon Albarn décide d'avancer la sortie du premier single "Country House" à la même date que celui d'Oasis, "Roll With It". Les tabloids britanniques, qui n'en demandaient pas tant, s'amusent alors à mettre les deux formations sur un ring virtuel. "Country House" bat "Roll With It" dans les charts et la pomme de la discorde sera distribuée le jour où Blur s'amusera à gentillement singer Oasis lors d'une émission télévisée. La réaction ne se fera pas attendre : Noël Gallagher, furieux, déclare à la presse qu'il désire voir Damon et Alex, son bassiste, "crever du SIDA". (déclaration qu'il sera forcé de retirer, suite aux nombreuses pressions médiatiques) Les insultes acidulées fuseront par presse interposée. Mais au final, Blur sera battu à plate couture par l'écrasant "What's The Story Morning Glory" d'Oasis, qui deviendra la troisième meilleure vente anglaise de l'histoire. Fallait pas commencer...

jeudi 16 août 2007

Elvis Presley - If I Can Dream (1969)

Le roi est mort. Vive le roi ! Il y a 30 ans aujourd'hui, jour pour jour, Elvis Aaron Presley mourrait dans son fort luxueux et retranché de Graceland. Il avait 42 ans. De son vivant, notre bonhomme a vendu à peu près 700 millions de disques ! (oui, vous avez bien lu) Même si il n'était pas le meilleur, Elvis fût l'un des plus grands chanteurs du XXème siècle. C'est via ma maman que j'ai entendu pour la première fois le "King". Je ne saurais d'ailleurs dire à quand remonte ma première rencontre auditive avec Elvis, tant cet artiste a toujours sévit dans les hauts-parleurs de la maison... Petit bond dans le passé pour la chanson du jour. Nous sommes en 1968, à cette époque, Elvis arrive en bout de piste de sa piètre carrière d'acteur. 27 films tous aussi mauvais les uns que les autres. (bon, je suis mauvaise langue, on peut juste en retenir trois ou quatres...) Le "King" est également inquiet pour sa vraie carrière, celle de chanteur. Le rock a évolué depuis 1954 et du sang neuf comme les Doors, Jimi Hendrix, les Beatles ou encore les Rollings Stones, ne se sont pas priés pour prendre sa place dans le coeur de la nouvelle génération. Et pourtant, c'est vers la fin des sixties qu'Elvis va rebondir. Il épouse Priscilla Beaulieu et devient père d'une petite Lisa-Marie. Il fait son retour à la chaine NBC et bat tous les reccords d'audience. "If I Can Dream", qui a fait partie du set-list, est une chanson simple. Elle parle d'un homme qui rêve tout simplement d'un monde meilleur. Les paroles peuvent paraitre un peu niaises et utopiques, mais avec la voix du King dessus, il en est tout autrement ! "If I can dream, of a better land, where all my brothers walk hand in hand, tell me why. Oh why. Oh why can't my dream come true ?". Si la fin des sixties est le début d'un nouveau souffle pour Elvis, c'est aussi le début de sa décheance qui passera par les dépendances aux médicaments, la paranoïa en tout genre, les costumes extravagants, les concerts à Las Vegas devant un public de bourgeois international pour le mener à sa mort, neuf ans plus tard. Mais n'oubliez pas que sans Elvis, il n'y aurait pas tous ces artistes aujourd'hui...


Regardez If I Can Dream ici (montage photo - hommage à Martin Luther King)

mercredi 15 août 2007

Starsailor - Silence Is Easy (2003)


"Starsailor", l'étoile marine, est un véritable vent de fraicheur. Ecouter "Silence Is Easy", c'est comme manger un gros chewing-gum mentholé. C'est se mettre au large et apprécier le vent frais qui vous caresse les joues. C'est plonger dans la piscine sans être passé à la douche avant. C'est en tous cas la sensation qui m'a parcouru l'échine à la première écoute de ce morceau. Les Starsailor sont anglais, de Chorley plus précisément, une petite ville du Lancashire. Le nom du groupe est inspiré d'un album sortit en 1970 par Tim Buckley, le papa de Jeff Buckley. La plupart d'entre vous ont surement déjà entendu parler de cette formation via leur single "Four To The Floor", remixé par Thin White Duke, un type qui s'amuse a remixer un tas de reprises. (c'était passé en boucle sur Mtv et consort) "Silence Is Easy", issu de l'album du même nom, sort en 2003. C'est le deuxième disque du groupe. La chanson présentée aujourd'hui fût produite par Phil Spector, le célèbrissisme ingénieur du son qui a bossé sur les disques des Beatles. (pour ne citer qu'eux) Charmé par leur single "Lullaby" du précédent disque, Mr Spector rencontre le groupe et accepte de produire leur second opus. Mais Phil quittera le navire après avoir travaillé seulement sur deux chansons, jugeant la section rythmique trop mauvaise ! (sympa pour le batteur et le bassiste me direz-vous) Toujours est-il que "Silence Is Easy" sera le single le plus vendu du groupe. Cette chanson est une bonne introduction pour ce chouette groupe. Un petit potin pour finir. Lors de l'été 2002, Noël Gallagher, le sulfureux guitariste d'Oasis s'est amusé à déclarer à la presse que James Walsh, le chanteur de Starsailor, était une "petite bite". Lorsque l'interessé a rencontré Noël pour règler ses comptes, celui-ci lui a répondu : "Je ne me souviens pas avoir dit ça. Mais si je l'ai dit, ça doit être surement vrai." Il faudra que je parle un jour de leur premier disque "Love Is Here" qui est tout simplement fabuleux. Ca viendra, promis.

Regardez Silence Is Easy ici

mardi 14 août 2007

Simon & Garfunkel - The Sound Of Silence (1964)


Qui ne connaît pas le plus célèbre duo des années 60, si pas des quarante dernières années ? Paul Frederic Simon et Arthur Ira Garfunkel, se rencontrent en 1953 à l'école primaire, alors qu'ils jouent dans une pièce de théatre. ("Alice au pays de merveilles" pour être précis) Il est amusant de savoir que le tout premier groupe de Simon et Garfunkel se nommait "Tom et Jerry". Sortit sur leur premier album "Wednesday Morning 3 a.m." en 1964, "The Sound Of Silence" connaît un succès tardif. Colossal, mais tardif. En effet, la composition folk mettra deux ans avant de perçer. Le 1er janvier 1966, elle devient numéro 1 aux Etats-Unis. Pendant ce temps-là, le duo se sera déjà séparé une fois. A leur grande et agréable surprise, les deux compères se réunissent à nouveau et enregistrent de nouveaux morceaux qui feront d'eux les stars que l'on connait aujourd'hui. "The Sound Of Silence" fût donc la mèche (un peu humide au début) qui mit le feu aux poudres. Elle fût écrite par Paul Simon peu après l'assasinat de John F. Kennedy, abattu à Dallas, le 22 novembre 1963. Paul a voulu capturer dans cette chanson l'émotion et le traumatisme subit par les américains lors de la perte de leur jeune et charismatique président. Elle sera classée en 156ème position des 500 plus belles chansons of all time par le célèbre magazine Rolling Stones. Aux USA, c'est la 18ème chanson la plus diffusée entre 1960 et 2000. Intégralement chantée à deux voix, c'est, à mon humble avis, l'une des plus belles chansons folk de tous les temps.

Regardez The Sound Of Silence ici (version originale - montage photo)

Regardez The Sound Of Silence ici (en live en 1981 à Central Park)


lundi 13 août 2007

Louise Attaque - Je T'emmene Au Vent (1997)


Je me souviens encore du jour où j'ai entendu le nom "Louise Attaque" pour la première fois. Je me suis dit, "Bon Dieu ! En voila un nom de groupe original ! Pourquoi pas Simone se bagarre ? Ou Monique est contente ?" Après avoir gratté un peu, je découvre que le nom de la formation est un hommage à Louise Michel, anarchiste parisienne du XIXème siècle et du groupe américain "Violent Femme", dont le chanteur Gordon Gano, a produit les deux premiers disques du groupe français. Nos potes sont originaires de Paris, il se forment au début des années 90 et sortent leur premier disque en 1997 après écumé les bars, fêtes de village et autres cabarets. Ce qui est incroyable, c'est que ce premier opus s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires sans la moindre promotion ! Que du bouche à oreille et une réputation scénique à en faire pâlir plus d'un, auront suffit à lancer leur carrière. Le disque sera d'ailleurs la 5ème meilleure vente en France. Ecouter du Louise Attaque, c'est vivre une bonne fête traditionelle de village, des jolies filles qui battent le pavé en faisant virvolter leurs jupes colorée, ca sent bon la soirée chaude d'été, la nuits aux lampions, avec de la bière et des sandales. Avec son violon endiablé (qui sera d'ailleurs la marque de fabrique du groupe) (salut Marc !) ainsi que sa caisse claire bien en avant et incroyablement bien rythmée, on ne peut résister a bouger encore et encore !

dimanche 12 août 2007

Sweek - Thanks For Sundays (Nothing To Do) (2006)


Voila bien un titre que j'évoque tous les dimanches matin après ma grasse matinée, lorsque je m'extirpe du pieu aux alentours de midi. (comme aujourd'hui) Trèves de plaisanteries, le groupe présenté ici est belge (de Namur pour être précis) Leur style ? Du rock instrumental avec du violon bien en avant-plan. Voila bien deux ingrédients qui me font saliver lorsque je lis un menu. Le morceau proposé ici est assez long (16 minutes) mais croyez-moi, on ne les voit pas passer ! Le violon est tout simplement envoutant, les montées et les descentes sont abruptes et me donnent à chaque fois la chair de poule. Bien évidemment, c'est un boquet qui ne s'écoute pas d'une oreille distraite. Il faut "plonger" dedans pour en ressentir les effets bénéfiques. Si vous aimez Pink Floyd, Mogwai, Explosions In The Sky et consort, Sweek ne devrait pas rencontrer trop de difficultés à s'inviter à votre table.

samedi 11 août 2007

Iron Maiden - Fear Of The Dark (1992)


C'est avec ce titre que je découvre l'un des plus célèbres groupes de Heavy Metal au monde. Pour ceux qui ne connaissent pas trop cette petite planete metallique, il faut savoir qu'Iron Maiden est l'un des pionniers de la "NWOBHM". (New Wave Of British Heavy Metal) ("La nouvelle vague de Heavy Metal Britannique", pour les nuls) Avec ses 32 ans d'activité au service de la vierge de fer, les vétérans Maiden ont vendu pas loin de 100 millions de disques au cours de leur longue carrière. Nous sommes en 1992 et les Londoniens sortent ce qui sera leur disque le plus connu. Ce n'est pas le meilleur, les puristes vous citeront "Powerslave" ou encore "The Number Of The Beast", grands classiques metalliques sortits dans les années 80, mais ceci dit, "Fear Of The Dark" et sa chanson eponyme présentée aujourd'hui, est devenu un véritable hymne de ralliement pour tous les chevelus des cinqs continents. Attention, pour ceux qui auront eu le courage de lire ceci sans quitter cet article avec une moue de dégout, je vous conseille d'essayer de visionner cette vidéo. Ce n'est pas bien méchant comme musique. Même si les pochettes sont sympathiquement maléfiques (tout le monde a bien du les remarquer un jour ou l'autre dans les rayons des disquaires), la musique en elle même n'est pas puissante ni gueularde. C'est juste du bon hard-rock, un peu plus pimenté. C'est d'ailleurs ce qui fera le succès du groupe : son accessibilité. La chanson "Fear Of The Dark" parle d'un phénomène que nous avons tous vécu un jour : la peur du noir. Peut être certain(e)s en vivent toujours... "Fear Of The Dark, I have constant fear that something's always near. Fear of the dark, I have a phobia that someone's always there..." ("Peur du noir, j'ai une peur constante qu'il y a toujours quelque chose près de moi. Peur du noir, j'ai une phobie qu'il y a toujours quelqu'un la-bas...") Aah, quelle intro ! Quand j'entends ces chants, j'en ai toujours des frissons...
Regardez Fear Of The Dark ici (la vidéo est légèrement décallé par rapport au son...)

vendredi 10 août 2007

OMD - Enola Gay (1980)


Le groupe OMD (pour "Orchestral Manoeuvres in the Dark") se forme à l'aube de l'année 1980 et cartonne assez rapidement avec ce morceau, très à la mode à l'époque. (une musique électro, joué principalement aux claviers). Cette chanson est d'ailleurs restée depuis, comme un classique des années 80. Qui n'a jamais dansé sur ce titre lors d'une soirée etudiant-new-wave-rétro-nostalgique ? Pour ceux qui l'ignorent, "Enola Gay" est le nom du bombardier américain qui a largué la bombe atomique sur Hiroshima, le 6 aout 1945, à 08h15 heure locale. Le pilote de l'avion, le colonel Paul Tibbets, avait baptisé cet avion en hommage à sa maman, Mme Enola Gay Hazard Tibbets. Les paroles de la chanson évoquent bien évidement ce détail. "Enola Gay, is mother proud of little boy today." ("Enola Gay, est une maman fière de son petit garçon aujourd'hui"). "Little Boy" a un double sens puisqu'il s'agit du surnom donné au colonel par sa mère, mais c'est également le surnom donné à la bombe qui tua près de 140.000 personnes. Comme beaucoups de leur collègues d'époque disparus, OMD s'est reformé il y a quelques mois...

Regardez Enola Gay ici (attention, cela à tres mal vieilli)

jeudi 9 août 2007

Grant Lee Buffalo - Fuzzy (1993)


Formé à Los Angeles en 1991, le trio Grant Lee Buffalo tourne en première partie du groupe R.E.M et sort son premier disque, "Fuzzy", en 1993. Michael Stipe, le leader de R.E.M, déclare à la presse être fan de cette nouvelle formation. Un beau jour, alors que votre dévoué serviteur tombe sur cet article où le chanteur chauve y déclare sa flamme, je décide de passer à la médiathèque, en curieux. Un nom bizarre, une pochette qui n'est point très attirante, je pensais avoir donné un coup dans l'eau jusqu'a ce que je me décide à presser la touche "play" de mon lecteur CD. Et là, je me rends compte avoir en face de moi un bel ovni malheureusement jamais identifié par le grand public. Quelle voix ! Agréable à l'oreille, les guitares sonnent folk-rock, l'ensemble sonne country, la voix est aérienne, et le résultat, magnifique. Malheureusement, ce groupe n'existe déjà plus. Comme la plupart des songwriters, Grant Lee Phillips, le chanteur, décide dissoudre sa formation en 1999 pour suivre une carrière solo. Grant Lee Buffalo est ce qu'on peut appeler un "trésor caché" des années 90.




Regardez Fuzzy ici

mercredi 8 août 2007

Placebo - Without You I'm Nothing (1998)


C'est avec ce disque, comme la plupart des mortels, et en particulier avec cette chanson, que j'ai découvert Placebo, le trio masculin le plus féminin qui soit. C'était l'époque "où c'était bien" si je puis dire... (j'aime pas trop leur dernier effort discographique, "Meds", mais bon...) Si les compositions du premier album avait des relents d'alcool et des trainées poudreuse de cocaïne, "Without You I'm Nothing", leur deuxième disque, symbolise le lendemain nauséeux, la gueule de bois, la réflection. C'est une chanson à l'allure étrange, maladive, plaintive, désespérante, chantée par un Brian Molko aux yeux remplit de mascara. Notre ami androgyne voue d'ailleurs une admiration sans borne à David Bowie, ce qui n'est guère étonnant, les deux personnages étant assez proche dans leurs style. Le maître Bowie sera d'ailleurs charmé par le trio anglais et les invitera pour ses 50 ans. Pour moi, c'est sans conteste leur meilleur disque de leur carrière. Il est amusant de savoir que les membres du groupe sont de véritables petits globes trotters en herbe. Brian Molko, le chanteur, est né aux Etats-Unis, a fait ses études au Luxembourg, après être passé par le Liban et le Libéria, avant de s'installer à Londres ! Stefan Olsdal, le bassiste (et gay finit soit-dit en passant), est né en Suède, fait également ses études à l'école américaine du Luxembourg, avant de retrouver Brian en Angleterre. Enfin, Robert Schultzberg, le batteur, est Suisse. Si je compte bien, ca fait sept pays différents... pas mal non ? Entre 1996 et 1998, Placebo était le groupe "in" à connaitre pour se la peter dans les salons de thé.

Regardez Without You I'm Nothing ici (en duo avec David Bowie, comme cité ici plus haut)

Regardez Without You I'm Nothing ici (en live)

mardi 7 août 2007

The Korgis - Everybody's Got To Learn Sometime (1980)


Sur toute la décénnie 80, "Everybody's Got To Learn Sometime" est l'une de mes chansons préférée. De part sa beauté, sa mélancolie, sa musique, mais aussi et surtout, pour les souvenirs qu'elle évoque chez moi, c'est à dire mon enfance. Cela ne vous arrive jamais de vous remémorer le passé, jusqu'a en même ressentir des odeurs ? (l'effet "Madeleine de Proust" pour ceux qui connaissent). Chaque fois que la composition des Korgis sonne dans mon casque, je me retrouve téléporté à l'aube des eighties, empli d'une étrange nostalgie. Groupe formé en 1979, les Korgis atteignent le pic de leur carrière en sortant ce single qui aura un grand succès des deux cotés de l'Atlantique. (numéro 4 aux USA, numéro 11 en Angleterre) Ce sera malheureusement leur seul véritable hit. Les Korgis sont ce qu'on peut appeller un groupe "One Shot". Cependant, le groupe existe toujours puisqu'il s'est reformé en 2006. L'effet "Everybody's Got To Learn Sometime" perdure toujours également car elle fût reprise par de nombreux artistes. (dont Beck, Zucchero ou encore Vanessa Carlton) Mais aucun de vaut l'original, croyez-moi ! La légende raconte que le nom du groupe est un hommage aux claviers japonais "Korg", sur lesquels ils jouaient. "Korg" fût racheté par Yamaha en 1989.

lundi 6 août 2007

Noir Désir - L'homme Pressé (1996)


Bon, il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre sur ce blog, à savoir la chanson française ! Et quoi de mieux que de commencer par un de mes groupes favoris : Noir Désir ! "L'homme Pressé" est un single issu du 5ème album du groupe Bordelais : "666,667 Club", sortit en 1996. "666,667 Club" sera le premier album numéro 1 en France et son single phare, "L'homme pressé", sera élue chanson de l'année aux victoires de la musique 1998. Ce qui me plait dans Noir Désir, en plus de son coté rock, c'est leurs textes. Bertrand Cantat, grand passionné de lettres et de Jim Morrison, écrit des chansons engagées. Comme la plupart des compositions du groupe, "L'homme pressé" en est une. Critiquant la mondialisation et le cynisme des capitalistes, les textes sont pour le moins éloquents : "Huit milliards potentiel de crétins asservits, à part certains de mes amis du même monde que moi." "Militant quotidien de l'inhumanité, les profits immédiats, les faveurs des médias, moi je suis riche, très riche, j'fait dans l'immobilier. Je sais faire des affaires, y en a qui peuvent payer." "J'adore les émissions à la télévision. Pas le temps de regarder, mais c'est moi qui les fait. On crache la nourriture à ces yeux affamés. Vous voyez qu'ils demandent, nous les savons avides, de notre pourriture, mieux que de la confiture, à des cochons." Si vous lisez toutes paroles, vous y découvrirez un personnage sans coeur ("j'suis un mannequin glacé, avec un teint de soleil") qui ne vit que pour le profit, et qui n'a jamais le temps pour rien. ("je suis une comète humaine universelle.") Un vrai classic-rock français ! Le clip est amusant puisque le groupe s'amuse à singer les Boys-Band, très en verve à l'époque...

dimanche 5 août 2007

The Commodores - Easy (1977)


Bon allez, un peu de soul et de r'n'b. Quoi ? Et ton rock qui t'es si cher ? Tournerais-tu le dos à tes principes inviolables et sacrés ? N'ayez crainte mes frères, point de r'n'b pourri issu de Mtv où les rappeurs pêtent dans la soie, se mouchent dans les dollars pendant que leurs "meufs" bien roulées lavent leurs limousines en bikini. Non, non, non, ici, je parle du vrai r'n'b, de la soul, celui des grands-frères, des pères fondateurs. Trèves de moqueries, "Easy", chanson phare du répertoire des Commodores, n'a jamais aussi bien porté son nom. "I'm easy like sunday morning" chante le groupe. Qu'il y a-t-il de plus beau que le dimanche matin, après une bonne grasse mat', après la fête du samedi soir, de se lever aux chants des oiseaux et aux premiers rayons de soleil, les cheveux en pétard, pour siroter un bon café en sachant que nous n'irons pas bosser ? C'est l'effet que me fait cette chanson. Du bonheur. De la sérénitié. Pour la petite histoire, le groupe compte parmis ses membres fondateurs un certain Lionel Richie, lequel chante et joue du saxophone. Les Commodores étaient au départ un groupe très funk, soul et même instrumental. C'est l'influence de Richie et de ses compositions suaves qui pousseront le groupe vers des chansons de la trempe de "Easy". "Easy" sera d'ailleurs magnifiquement bien reprise par Faith No More, en 1993.


samedi 4 août 2007

The Dandy Warhols - Bohemian Like You (2000)


Terrible morceau que celui-ci ! Pour ceux qui regardaient un peu la télévision à l'aube des années 2000, "Bohemian Like You" fût reprise pour la publicité Vodaphone, l'opérateur téléphonique. C'est ce que je peux appeller du good feeling à plein tube, un moment bien peps, un rayonnement de bonne humeur et surtout, un bon morceau rock ! Troisième disque du groupe, "Thirtheen Tales From Urban Bohemia" sort en 2000, et "Bohemian Like You" en est le grand single. Les Dandy Warhols, c'est trois mecs et une nana qui nous viennent tout droit de Portland, dans l'Oregon. Jeans déchirés, coiffures en pétard, piercing dans le nez, santiags, chapeaux à la buffalo-Bill, ce sont de vrais rockeur-cool. La vidéo est pas mal non plus. Beaucoups y retrouverons un fantasme caché en la visionnant. Je n'en dit pas plus. Pour ceux qui ont passé ces sept dernières années sur une île déserte, foncez écouter ce boquet, et préparez-vous à chanter les "Hou ! Hou ! Hou !" du refrain sous la douche...

vendredi 3 août 2007

Portishead - Glory Box (1994)


Symbole du trip-hop, Portishead nous vient du sud ouest de l'Angleterre, près de Bristol. Son nom est d'ailleurs inspiré de la ville Portishead. Le trip-hop est une musique assez éclectique. Souvent planante et calme, elle mélange des sous-styles comme l'acid-jazz, la soul, l'electro et parfois des rythmes pompés au hip-hop. En sortant l'album "Dummy" en 1994, Portishead devient le porte étandard de cette nouvelle mouvance. Personnellement, j'aime beaucoups ce groupe. (d'ou ma présentation ici). Baignant dans une ambiance feutrée au son d'un vieux vinyl craquelé, "Glory Box" fût le premier single offert au public. Bien que le groupe soit timide avec la presse et leur musique étrange, l'album est un grand succès commercial. La voix de Beth Gibbons est fragile, toujours au bord de la rupture, mais d'une incroyable efficacité. Atmosphère glauque, poisseuse mais sans jamais coller, "Glory Box" vous imprègne la peau, pique vos yeux et chamboule votre âme. "Give me a reason to love you. Give a reason to be ... your woman. I just wanna be a woman..." A découvrir ...
Regardez Glory Box ici (en live a New-York)

jeudi 2 août 2007

Level 42 - Love Games (1981)


En tant que bassiste, je ne pouvais passer sous silence ce morceau culte pour les "slappeurs" que nous sommes tous. Découvert grâce à mon célèbre cousin bassiste liègeois "Toto de Kinkempois", "Love Games" est le premier single des anglais de Level 42. Leur chanteur/bassiste Mark King met son instrument bien en avant avec son "slap" si percutant et funky. Le morceau proposé ici est un excellent exemple musical pour découvrir cette technique si particulière de ce magnifique instrument. Pour ceux qui l'ignorent, le "slap" consiste à taper les cordes avec son pouce, et de les tirer avec son index. Cela donne un son percutant, telle une batterie. Formé en 1980, le groupe sort son premier disque, "Level 42", en 1981. L'origne du nom "Level 42" à eu diverses explications : Certains racontent qu'il a été inspiré du "Tower 42", le plus grand building de Londres, d'autres racontent qu'il s'agit du dernier étage du plus grand parking automobile du Japon, ou encore qu'il sagit de l'étage dans lequel réside le personnage Jonathan Pryce dans le film Brazil. (ce qui est faux, puisque le film est sortit bien après la création du groupe). Les membres du groupe raconteront qu'au départ, la formation devait s'appeller "88", en hommage au bus qu'il prenaient pour aller studio. Le nom changera ensuite en "Level 42", en s'inspirant du roman de Douglas Adams, "Le guide du voyageur galactique". Le groupe atteindra son apogée en 1986 en sortant le single "Lessons in love", mais çà, c'est une autre histoire...

Regardez Love Games ici (en live au Reading)

mercredi 1 août 2007

Therapy - Diane (1995)


Est-ce une ôde à la déesse de la chasse, Diane, que nous entendons là ? Peut-être bien... Chanson envoutante, tortueuse et sombre, nous avons l'impression que Diane nous emmène au fond des bois lors d'une nuit froide d'automne... Accompagné de violons et violoncelles, Therapy nous livre une magnifique reprise. (et oui, c'est une reprise) Bien différente de l'originale, jouée par les américains d'Hüsker Dü, on croirait que cette chanson fût écrite pour eux. Il faut dire que ce boquet est passé en "heavy-rotation" sur Mtv à l'époque. (elle fût d'ailleurs un grand succès ici, en Belgique) Nous sommes donc en 1995 et Therapy revient d'un album retentissant, "Troublegum" sortit l'année précédente. Sans rien demander à personne, le groupe d'Andy Cairns, leur grassouillet leader, s'est retrouvé sous les feux de la rampe. Puis Anton Corbijn, le réalisateur-photographe attitré de Depeche Mode, U2 et Metallica passe faire un tour et y laisse sa marque. Therapy monte alors d'un cran supplémentaire et l'album "Infernal Love" assoit la confirmation du quatuor. "Diane" est sans doute le dernier morceau mondialement connu des quatres irlandais du nord avant leur retrait de la scène. C'est en effet après la sortie de ce disque que le groupe va collectionner les problèmes. Litige avec la maison de disque, le batteur du lineup original, Fyfe Ewing ne supportant plus la pression, décide de mettre les voiles... Le groupe va petit à petit retrouver le millieu underground, tout en restant toujours très actif et intègre. La vidéo de "Diane" est très étrange, mais colle parfaitement à l'atmosphère pesante du morceau. Le jeu d'acteur d'Andy me plait assez bien. Par contre, si quelqu'un y comprends quelque chose...